dimanche 29 mai 2016

Franc succès pour le stage de botanique de terrain proposé par l'USAP

Ce samedi se déroulait le stage attendu de botanique de terrain animé par Jean-Marie Bloc, secondé par Jean Barlet et c'est à croire que l'USAP a des accointances avec la météorologie puisque c'est sous un soleil resplendissant que ce stage s'est tenu le matin à la maison de l'Abeille de Thézy-Glimont et l'après-midi sur le terrain entre Thézy-Glimont et Hailles puis sur la rive de l'Avre.
Les participants venaient de plusieurs départements, parmi eux se trouvaient d'anciens élèves du rucher-école mais aussi des élèves de cette année. Pour compléter le plateau, des participants extérieurs avaient fait le déplacement depuis le Santerre et le département de l'Aisne.
Quand on sait l'importance de la connaissance des plantes pour la pratique de l'apiculture il devenait incontournable d'être présent à ce stage et certains l'ont très bien compris.

- Le matin, pour bien comprendre, il a fallu expliquer et mettre à leur juste place des termes de botanique tels que l'ordre, la famille, le genre et l'espèce tous coiffés par la classe. Tout ceci a été précédé d'un aperçu très rapide de l'évolution des végétaux depuis l'apparition de la vie sur Terre jusqu'aux actuelles plantes à fleurs.

A partir de l’observation d’échantillons fraîchement cueillis, les élèves apprennent à identifier les différents organes d’une plante et ce qui les caractérise : racines, tiges, feuilles, fleurs, fruits ( forme, couleur, nombre, disposition… ) ainsi que les  éléments constitutifs de la fleur comme critères de détermination des espèces et des grands groupes de plantes.

- L'après-midi, après un repas pris en commun, mise en application sur le terrain des quelques connaissances acquises le matin pour identifier les plantes les plus courantes et aborder la notion de famille. Toujours en relation avec leur intérêt éventuel pour les abeilles et tout ceci en s'efforçant de supprimer les termes scientifiques abscons qui font fuir les néophytes. 

Quelques pistes de littérature botanique ont été abordées et conseillées. 

dimanche 15 mai 2016

5 ème séance du rucher-école 2016

Après la traditionnelle partie consacrée aux échanges sur les thématiques de saison que sont l'essaimage et la récolte du miel de colza, le groupe de Jean-Marie Bloc et de Stéphane Balesdent a abordé, avec du matériel apporté, la multiplication de reines.
Ensuite, le très intéressant feuilleton du sauvetage in-extrémis de la colonie dont nous avons suivi les épisodes mois après mois, a pu commencer.
Pédagogue dans l'âme, mais toujours un oeil aux aguets au cas où, Jean-Marie Bloc passe la main aux élèves qui doivent gérer la situation. Aujourd'hui, il s'agissait de faire un état des lieux détaillé de la double ruchette superposée et de préparer son avenir.
Bonne nouvelle, l'heure de la division approche, les cadres du corps de dessus sont occupés en couvain et nourriture, la reine s'y trouve aussi. Cependant il a été décidé de sursoir de quelques jours à cette division de colonie.
La pose d'un troisième corps de ruchette avec 6 cadres a été réalisé pour quelques jours. Il viendra remplacer le deuxième corps après la division de la colonie. Pour le néophyte, voilà un moyen simple, efficace et peu onéreux de multiplier les colonies. La technique est vite assimilée et parfaitement reproductible par les apiculteurs sans expérience dans ce domaine.



Comme lors des séances précédentes, l'apport d'un sirop dilué est nécessaire pour stimuler la ponte de la reine.


lundi 9 mai 2016

Travaux du mois : mai 2016

Le froid et la pluie de la fin du mois d’avril ont freiné le développement des colonies. Les visites de printemps ont été retardées et dans bien des endroits les hausses ont été posées alors que les colzas étaient en fleurs depuis huit à dix jours.
Les températures estivales du début de mai ont provoqué une brutale remontée des poids des ruches et le remplissage des rayons.
A ce stade, il est important de surveiller l’évolution des champs de colza en se promenant aux alentours du rucher. La récolte se fera, de préférence avec un chasse abeilles, dès qu’il n’y aura plus de fleurs, tout sera enlevé, y compris les cadres non operculés. Si le réfractomètre nous indique que le miel n’est pas mûr, il sera consommé sans attendre ou servira à confectionner de l’hydromel.
Laisser du miel de colza en place risquerait de faire cristalliser prématurément la miellée suivante et de rendre son extraction impossible.





Avant de remettre les hausses en place on en profitera pour effectuer une visite rapide des corps de ruches, vérifier qu’il n’y a pas de cellules royales et remplacer un vieux cadre par une cire gaufrée.

dimanche 8 mai 2016

Visite intermédiaire au rucher-école

Plusieurs élèves avaient fait le déplacement au rucher-école ce samedi afin d'observer la progression du développement de la colonie hébergée dans une ruchette 6 cadres surmontée d'un corps de ruchette 6 cadres.

Dès l'ouverture de la ruchette, sous un beau soleil, le constat est vite fait : la colonie est en bonne forme même si elle n'a pas encore occupé l'ensemble de l'espace qui lui est alloué.
 Bonne nouvelle, la reine est au premier étage en inspection. Elle a d'ailleurs commencé à pondre à cet étage ce qui augure une division de colonie dans une quinzaine de jours.

 Au rez de chaussée, si l'on peut dire, il va falloir évacuer rapidement les cadrons qui forment un cadre de hausse. Dispositif absolument pas pratique, fragile et surtout synonyme de perte de beaucoup trop de temps pour l'apiculteur et pour les abeilles puisqu'elles construisent sous le cadron au lieu de construire sur un cadre de corps. Un rapide apport de sirop dilué a eu lieu pour stimuler la ponte. Dès la prochaine séance du rucher-école les élèves pourront constater l'évolution de cette colonie et peut-être prévoir une division.

dimanche 1 mai 2016

4 ème séance du rucher-école 2016

Toujours fidèles au rucher-école, les élèves apiculteurs avaient, encore une fois, beaucoup de courage, pour affronter la température digne de février mais aussi le vent. Il a donc fallu meubler car le travail des ruches s'avérait impossible.
L'apiculture se démocratise et elle se féminise beaucoup et parmi les élèves les plus assidus les femmes font bonne figure à l'image de celles de notre rucher-école qui en compte une bonne dizaine cette année. 
Stéphane Balesdent, l'un des formateurs de l'USAP, explique le déroulé de la séance pratique qui hélas va se réduire à sa plus simple expression puisqu'il est impossible d'ouvrir les ruches et de lever les cadres la faute à la météo.

Dans ces cas de force majeure, il n'y a plus qu'à jeter un oeil à la colonie au travers du couvre-cadre transparent.

Rendez-vous le mois prochain avec le soleil.