lundi 12 décembre 2016

Travaux du mois : décembre 2016



Habituellement décembre n’est pas le mois le plus chargé pour l’apiculteur. Cette année ceux qui laissent leurs colonies sans surveillance auront des surprises désagréables. La douceur de novembre a retardé la mise au repos des reines. La ponte s’est poursuivie plus tard que de coutume. En conséquence les provisions ont diminué au point que certaines ruches sont vides ! Il y a urgence à leur donner un pain de candi si nous ne voulons pas les retrouver mortes de faim au printemps.



Pour en avoir le cœur net, une pesée réalisée avec douceur, sans secousse, nous indiquera le niveau de consommation par rapport au poids noté pour chaque ruche en début d’hivernage. Attention de bien tarer son peson avant la pesée.
Au passage, un petit coup d’œil à travers le couvre cadre transparent nous renseignera sur la position et la taille de la grappe.

A la suite du coup de froid du début de mois, il était possible de faire un traitement à l’acide oxalique si c’était nécessaire (après comptage de varroas). Ceux qui ne l’ont pas fait auront probablement d’autres occasions d’ici la mi janvier.

Tant qu’il ne gèle pas trop fort, il est encore temps de poursuivre les plantations.
Comme les travaux en extérieur nous laissent du temps, nous en profiterons pour relire les notes de notre carnet afin de faire un bilan de l’année apicole : ce qui a bien fonctionné ou non, les reines à remplacer, etc.… Nous continuerons à entretenir et réparer le matériel, en acheter de nouveau si besoin, à moins que le père Noel ? …

Rappel :  le 31 décembre est la dernière limite pour faire notre déclaration de ruches auprès des services vétérinaires.

Merci à ceux qui ont permis la tenue (presque) régulière de ce blog. Merci également pour la fidélité de ceux qui nous lisent .

Excellentes fêtes de fin d’année à toutes et tous.

dimanche 11 décembre 2016

L'acide oxalique au rucher-école

Des élèves de la promotion 2016 du rucher-école avaient fait le déplacement ce samedi pour assister à une séance consacrée au traitement des colonies à l'acide oxalique.



Le Directeur du Rucher-école, Jean-Marie Bloc, avait préparé minutieusement sa causerie et comme toujours elle était sans fioriture, claire, pertinente et très détaillée.
24 heures avant le traitement, un plateau tiroir a été disposé sous chaque ruche afin de pouvoir comptabiliser les varroas mais aussi d'avoir une bonne idée du positionnement de la colonie dans la ruche.


Le calepin de suivi du rucher est toujours à proximité pour y inscrire les actions menées sur les colonies. La mémoire n'est pas toujours fidèle !
 Non, il ne faut pas trois mains pour appliquer le traitement à l'acide oxalique par dégouttement. Simplement un élève s'est chargé d'enlever les toutes dernières lanières d'acaricide qui ne doivent pas passer l'hiver dans la ruche pendant qu'un autre procédait au traitement.

Après une période de plusieurs jours de gel la ponte est stoppée ce qui rend plus efficace le traitement à l'acide oxalique. La température extérieure permettait ce samedi de procéder, à l'aide d'une seringue, au traitement rapide des colonies sans trop refroidir les abeilles.





Hors couvain, ce traitement à l'acide oxalique est considéré comme très efficace dans la lutte contre le varroa mais à condition de n'en faire qu'un chaque année.